
Chambre :
Personnes : 4
Lit : 2 Lit King size 180cm / 5,90ft
Matelas : mémoire de forme
Taille : 60m2 / 645ft2
Terrasse : 753m2 / 82ft2
Plus d'info :
L’épure créole d’un luxe enraciné - La Villa Caféière Beauséjour est un Ecolodge élégant et exclusif, conçu comme une résidence privée nichée dans un écrin de verdure, avec une vue imprenable sur la mer des Caraïbes - vue mer et jardin - piscine privative au sel.
Dotée de deux suites parentales, d’un salon extérieur et d’une grande cuisine en galerie, cette villa s’inspire de l’architecture de l’Habitation Caféière Samana Beauséjour et en reprend les lignes élégantes, l’âme créole, la chaleur des matières naturelles.
Pensée pour ralentir et se reconnecter à l’essentiel, elle marie avec subtilité modernité et tradition, minéralité et boiserie. Son mobilier épuré, aux lignes contemporaines, se mêle aux touches créoles pour créer une atmosphère à la fois sobre, chaleureuse et profondément apaisante.
À l’extérieur, la terrasse couverte accueille une cuisine toute équipée et un espace repas ouvert sur le jardin. La piscine privative au sel, bordée de bois noble et tournée vers l’horizon, prolonge l’expérience du calme absolu, entre ciel et mer.
La Villa Caféière Beauséjour, c’est l’expression d’un luxe simple et vrai, profondément enraciné dans le paysage guadeloupéen. En fin de journée, lorsque le soleil décline, l’air se pare du parfum enivrant de l’ylang-ylang, enveloppant chaque instant d’une douceur inoubliable.
Confort :

Mini-piscine privée

Smart-TV androïd

Climatisation de 19:30 à 7:30

Moustiquaire

WiFi gratuit 100Mb

Coffre-fort pour ordinateur

Cuisine équipée

Lave-linge

Enceinte bluetooth

Nespresso ©

Bouilloire

Douche à l'italienne

Gel douche amande BIO

Serviettes en coton BIO

Sèche-cheveux

Kit de plongée

Parking intérieur gratuit

Chambre écolabellisée
Conditions :
QUI EST SOLITUDE ? - Patrimoine et Histoire de la Guadeloupe
Née vers 1772, Rosalie surnommée la « mulâtresse Solitude » est la fille de Bayangumay, esclave africaine, violée par un marin sur le bateau qui la déportait aux Antilles.
Elle est une figure historique et emblématique de la résistance des esclaves guadeloupéens. Ce terme de « mulâtresse » rappelle ses origines métisses. Solitude est séparée de sa mère lorsqu'un colon remarque qu'elle a la peau et les yeux clairs ; il en fit une domestique de maison, une catégorie supérieure dans la hiérarchie des esclaves. Elle connaît l'abolition de l'esclavage en 1794 et rejoint une communauté marronne de Guadeloupe. Un « marron » était le nom donné à un esclave en fuite. Elle s'intègre à cette communauté, qui est située à Goyave et dirigée par le Moudongue Sanga. Lorsque, par la loi sur la traite des noirs et le régime des colonies du 20 mai 1802, Napoléon Bonaparte rétablit l'esclavage dans les colonies, Solitude, alors enceinte de trois mois, se rallie à l'appel à la résistance de Louis Delgrès du 10 mai 1802, et combat à ses côtés pour la liberté. Le général Antoine Richepance, à la tête de 3500 hommes, reçoit pour mission, de Napoléon Bonaparte, de rétablir Lacrosse dans sa fonction de capitaine-général, de désarmer tous les soldats de couleur, de déporter les officiers rebelles et de rétablir la discipline chez les anciens esclaves. Au bout de plusieurs jours de combat, les forces coloniales acculent trois cents résistants dans l'habitation d'Anglemont, fortifiée, à Matouba. Tout espoir perdu, le 28 mai, Delgrès et ses compagnons se suicident à l’explosif. Les survivants sont exécutés.
Arrêtée, Solitude est condamnée à mort et emprisonnée. Elle est pendue le lendemain de son accouchement, le 29 novembre 1802.
