Chambre :
Personnes : 2
Lit : 1 Lit King size 180cm / 5,90ft
Matelas : mémoire de forme
Taille : 45m2 / 148ft2
Terrasse : 25m2 / 82ft2
Plus d'info :
Ecolodge, véritable kaz kreyole avec une grande chambre, un salon et une cuisine conçue comme on imaginerait une résidence privée - vue mer et jardin - piscine privative au sel.
Cette grande chambre, véritable "kaz kreyole" a été pensée comme un cocon, loin des regards. L'intimité prévaut c'est le privilège d'un temps suspendu. Chambre coup de coeur, bienvenue dans un intérieur tout de bois, où le bonheur se niche dans les détails. Le salon comme un refuge où le temps s'arrête et l'esprit s'éveille un livre en mains dans l'un des fauteuils années 50. Sa salle de bain, faite d'un colorama graphique bichromatique et de bois, est équipée d'une douche à l'italienne et d'un WC. La grande terrasse en galerie avec cuisine toute équipée avec espace salle à manger s'ouvre sur la mini piscine et son deck en wakapou où l'envie de rester devient irrésistible.
Confort :
Mini-piscine privée
Petit-déjeuner inclus
Climatisation de 19:30 à 7:30
Moustiquaire
WiFi gratuit 100Mb
Coffre-fort pour ordinateur
Cuisine équipée
Lave-linge
Enceinte bluetooth
Nespresso ©
Bouilloire
Douche à l'italienne
Gel douche amande BIO
Serviettes en coton BIO
Sèche-cheveux
Kit de plongée
Parking intérieur gratuit
Chambre écolabellisée
Conditions :
QUI EST SOLITUDE ? - Patrimoine et Histoire de la Guadeloupe
Née vers 1772, Rosalie surnommée la « mulâtresse Solitude » est la fille de Bayangumay, esclave africaine, violée par un marin sur le bateau qui la déportait aux Antilles.
Elle est une figure historique et emblématique de la résistance des esclaves guadeloupéens. Ce terme de « mulâtresse » rappelle ses origines métisses. Solitude est séparée de sa mère lorsqu'un colon remarque qu'elle a la peau et les yeux clairs ; il en fit une domestique de maison, une catégorie supérieure dans la hiérarchie des esclaves. Elle connaît l'abolition de l'esclavage en 1794 et rejoint une communauté marronne de Guadeloupe. Un « marron » était le nom donné à un esclave en fuite. Elle s'intègre à cette communauté, qui est située à Goyave et dirigée par le Moudongue Sanga. Lorsque, par la loi sur la traite des noirs et le régime des colonies du 20 mai 1802, Napoléon Bonaparte rétablit l'esclavage dans les colonies, Solitude, alors enceinte de trois mois, se rallie à l'appel à la résistance de Louis Delgrès du 10 mai 1802, et combat à ses côtés pour la liberté. Le général Antoine Richepance, à la tête de 3500 hommes, reçoit pour mission, de Napoléon Bonaparte, de rétablir Lacrosse dans sa fonction de capitaine-général, de désarmer tous les soldats de couleur, de déporter les officiers rebelles et de rétablir la discipline chez les anciens esclaves. Au bout de plusieurs jours de combat, les forces coloniales acculent trois cents résistants dans l'habitation d'Anglemont, fortifiée, à Matouba. Tout espoir perdu, le 28 mai, Delgrès et ses compagnons se suicident à l’explosif. Les survivants sont exécutés.
Arrêtée, Solitude est condamnée à mort et emprisonnée. Elle est pendue le lendemain de son accouchement, le 29 novembre 1802.