top of page

RESERVE COUSTEAU ILETS PIGEON

Plage de Malendure / Bouillante - 9km - 15 min

ouvert tous les jours de 8h à 17h

Les Îlets Pigeon 


Le sieur Pigeon, propriétaire terrien, fut un des propriétaires terriens à l’origine des installations et du développement de l’industrie sucrière au XVIIème siècle. Il a donné son nom à ce quartier de Bouillante, jadis centre économique et administratif, emplacement initial du bourg de Bouillante fondé en 1636 par les premiers colons de la Compagnie des Îles d’Amériques. 


Situés à 1 100 mètres du littoral, les Îlets Pigeon sont constitués de deux îlots d’une superficie totale d’environ 8 ha. (7 ha pour le grand îlet et 1 ha pour le petit îlet). Ils font partie de la commune de Bouillante. 

Un chenal sableux de 30 mètres de large environ les sépare ; partout ailleurs les fonds plongent abruptement dans la mer. Les îlets sont recouverts d’une végétation sèche littorale do - minée par le mancenillier, le poirier et le frangipanier. Sur les roches, l’espèce la plus remarquable est la raquette épineuse. On y trouve également des espèces endémiques des Antilles: bois de mèche, grand pourpier ainsi que des espèces proté - gées. Il n’y a plus trace de fruits tropicaux, notamment de la goyave qui selon l’histoire, serait à l’origine de la première dénomination des îlets : “l’Islet à Goyave” et de la commune de Bouillante. 


Les Îlets Pigeon et leur environnement représentent une zone unique qui associe des communautés marines et terrestres ori - ginales et diversifiées. Ils entrent dans les zones “ZNIEFF de type I” : Zone Na - turelle d’Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique, aussi bien pour la partie terrestre que pour la partie marine.


Les îlets se composent de roches d’origine volcanique qui favo - risent l’installation de communautés coralliennes. Celles-ci in - vestissent des socles d’origine minérale et reçoivent l’appellation de “non-bio-construites” par rapport à la forme la plus répan - due érigée par des coraux bâtisseurs donc “bio-construites”. Les coraux et leurs communautés associées qui recouvrent les fonds rocheux offrent une biodiversité parmi les plus élevées des Antilles françaises.


En 1974, le Commandant Jacques-Yves Cousteau, par un courrier adressé au Directeur de l’INRA, avait donné un avis très favorable, pour le classement du site en réserve à cause de son exceptionnelle richesse. Depuis, l’appellation de “Réserve Cousteau” a été communément utilisée par divers clubs de plongée. Au cours d’une plongée, vous pourrez apercevoir le buste du célèbre commandant, immergé en son honneur par 12 mètres de fond. Pour préserver les fonds, le Parc national de la Guadeloupe a mis en place des mouillages fixes. Certains sont réservés prioritairement aux structures professionnelles, d’autres sont destinées aux bateaux de plaisance. Il est interdit de stationner en zone de coeur en dehors de ces mouillages écologiques entretenus par le Parc national.



Sites de plongée et mouillages 


Trois épaves ont été coulées sur des zones sableuses où elles constituent d’excellents refuges pour la faune aquatique : 

  • Le Gustavia et le Franjack étaient des navires sabliers de 50m de long. Rendus inaptes à la navigation après avoir subi le cyclone Hugo en 1989, ils ont été dépollués et coulés comme récifs artificiels . Leurs épaves situées en coeur de Parc, sont riches en éponges et poissons multicolores. 

  • L’Augustin Fresnel, ancien cargo des “Phares et Balises” de 53 m de long et 9 m de large est posé à 30 m sur un fond sableux. Il a été coulé en 2003, plus au sud, entre le bourg de Bouillante et l’Anse à la Barque. Ses 15 cabines et ses coursives extérieures offrent une plongée exceptionnelle.

LOGO HABITATION CAFEIERE SAMANA BEAUSEJOUR
bottom of page